13e Journée de la démence d'Iéna samedi à l'hôtel de ville

Les personnes et la démence - peurs, questions et recherche de réponses

Nous savons tous, et nous en entendons régulièrement parler, que le nombre de personnes atteintes de démence est en augmentation. Nous parlons des symptômes de l'oubli insidieux, les rapports, les films et les exemples dans les médias sont présents.

Mais là où nous en avons besoin : dans la vie de tous les jours, au restaurant, au supermarché - c'est encore un sujet de grande incertitude. Des regards curieux à la compassion, en passant par le rejet ouvert et l'incompréhension, tout est là. Une approche courageuse, des paroles empathiques, mais qui ne s'imposent pas, c'est rare. On a peur du sujet et on ne sait pas comment l'aborder. Malgré toutes les tentatives d'information, le sujet n'est justement pas encore assez présent dans la pratique et au cœur de la vie. Il vit en marge. Dans les institutions, les appartements, peut-être même caché, parfois dans la honte. L'association a même reçu des lettres d'information de citoyens âgés indiquant que même les résidences protégées ont parfois du mal à faire face à la démence de l'un des partenaires.

Lorsqu'on parle de démence, on évoque la perte ou la limitation de la mémoire, de l'abstraction et de la pensée, le rétrécissement du champ visuel, la perte de la perception du corps et de ses limites. Dans l'expérience de la personne concernée, cela se traduit par la perte du présent et de l'avenir, l'expérience de la limitation personnelle, la détermination par autrui, la perte de la mosaïque de vie, la perte du statut vécu, des rôles et des fonctions. Cela ne se produit pas soudainement, mais selon la forme de démence, il existe des évolutions lentes et d'autres plus rapides. Et nous ne voulons pas cela, ni pour nos familles ni pour nous-mêmes. Alors que peut-on faire ?

Dans des périodes exceptionnelles comme celle-ci, d'autres problèmes surgissent. Comment organiser les soins à domicile, qu'est-ce qui limite, qu'est-ce qui protège et où la protection est-elle un sentiment de "solitude". De quoi a-t-on besoin ?

Nous pouvons essayer de donner des réponses. C'est pourquoi nous souhaitons consacrer cette année la 13e Journée de la démence d'Iéna à ce thème, le samedi 2 octobre 2021, dans la salle de la mairie et la salle plénière de la mairie sur le marché, de 9h30 à 14h30. Il y aura du temps pour les questions et les discussions sur différents stands thématiques et auprès de différentes institutions qui seront chez nous ce jour-là.

Laissez-vous inviter à l'échange et à la recherche de réponses !

Programme :

• 10h00
  Accueil et mot de bienvenue de l'adjoint aux affaires sociales Eberhard Hertzsch
• 10.15 heures
  Conférence "Diagnostic et traitement de la démence aujourd'hui".
  Dr. Sabine Köhler - Médecin psychiatre et psychothérapeute Jena, discussion
• 11.00 heures
  Exercices sportifs pour rester en forme
• 11.15 heures
  Conférence " Flexibilité dans les soins aux personnes atteintes de démence dans des situations et des moments exceptionnels ".

  1er exposé d'introduction "Pandémie et travail social".
  Dr. Jan Steinhaussen, président du conseil consultatif des seniors du Land d'Iéna
  Discussion

• 12.00 heures
  Collation et temps de discussion sur les stands de différentes institutions
• 12.45 heures
  2ème exposé introductif "Humanité - de quoi a-t-on besoin en matière de soins (y compris en fin de vie) et qu'est-ce qui va vraiment dans la pratique dans les conditions de la pandémie" PD Dr Ulrich Wedding, Jena
• 3ème exposé introductif "La pratique - vécue par les personnes concernées".
  Un proche témoigne
• 13h30
  questions-réponses, discussion
• 14.00 heures
  Discussions finales et café,

Différentes institutions d'Iéna se présenteront avec des stands. Des boissons et des collations seront disponibles.