
Blocage budgétaire pour l'exercice 2019
Le maire, Dr Thomas Nitzsche, a dû décréter un blocage budgétaire pour l'exercice 2019. Cette décision se fonde sur les chiffres actuels disponibles pour le deuxième trimestre 2019, avec un déficit prévu de 15 millions d'euros. Un montant de 4,78 millions d'euros est bloqué.
La dernière fois qu'un blocage budgétaire a eu lieu, c'était en 2014 et il portait sur une somme de 1,4 million d'euros, et avant cela, en 2004, un blocage de 3,3 millions d'euros.
Justification
La comparaison des produits et des charges fait apparaître une détérioration du résultat du budget d'environ 15 millions d'euros. La plus grande partie résulte de la baisse des recettes de la taxe professionnelle. La taxe professionnelle est une variable difficile à calculer au sein des recettes fiscales. "Nous avons une baisse des recettes de la taxe professionnelle d'environ 10 millions d'euros, que nous n'avions pas prévue et que nous ne pouvons pas compenser facilement. Cela s'explique notamment par une baisse des acomptes de taxe professionnelle, qui reflète également la baisse des prévisions conjoncturelles", explique le bourgmestre. Sur cinq ans, le manque à gagner devrait s'élever à 23 millions d'euros, une partie de la baisse des impôts étant compensée par une augmentation des dotations clés. En outre, selon l'estimation fiscale de mai, la part de l'impôt sur le revenu est inférieure de 1 million d'euros à ce qui était prévu.
Une détérioration supplémentaire de 4 millions d'euros a été constatée dans les domaines des frais de matériel et de personnel. Il convient de mentionner ici les dépenses d'équipement scolaire non réglées de l'année dernière (environ 1 million d'euros) ainsi que les coûts supplémentaires dans le domaine de l'aide à la jeunesse d'environ 0,9 million d'euros. Les recettes de la protection sociale se sont détériorées d'environ 1,0 million d'euros en raison de la baisse des remboursements dans le domaine des frais de logement. Parallèlement, les dépenses de protection sociale augmentent de 2,4 millions d'euros pour l'aide à l'intégration. En revanche, les économies réalisées sur les frais de personnel atténuent le déficit prévu.
Où faut-il faire des économies ?
Afin de contrer cette évolution et de garantir la capacité d'action financière, des mesures d'économie doivent maintenant être prises. Le blocage ne s'applique toutefois qu'à certains postes du budget. "Au sein de l'administration, nous voulons bloquer une partie du budget reporté de l'année précédente dans le domaine des frais de matériel. En outre, il s'agit également d'économiser sur les rémunérations - par exemple pour la location de bâtiments ou l'entretien des infrastructures - pour les entreprises propres et les frais de personnel. Nous arrivons ainsi à un montant de 4,78 millions d'euros", explique le responsable des finances Benjamin Koppe. "Avec ce concept de consolidation, qui sera présenté pour information à la commission des finances et au conseil municipal, nous ne voulons tout d'abord délibérément pas couper dans le domaine des prestations volontaires décidées par le conseil municipal, mais limiter temporairement les dépenses de l'administration", ajoute Koppe. L'évolution du budget pour 2019 et les tendances qui se dessinent déjà seront suivies de près afin de pouvoir réagir rapidement si nécessaire et prendre d'autres mesures.