Le poste de représentant de la culture nocturne peut désormais être pourvu
Le financement des trois projets "Nachtkulturvertretung", "Zwischennutzungsagentur" et "Kulturberatung" est assuré. Un accord en ce sens a été adopté lors de la dernière réunion de la commission culturelle. Ces trois projets seront à l'avenir regroupés sous l'égide d'un nouveau "bureau culturel", rattaché à la fondation reCoVer Jena. Johannes Schleußner, adjoint à la culture, va maintenant charger la fondation reCoVer de mettre au concours les trois nouveaux postes. Ceux-ci seront financés par les départements 2, 3 et 5 ainsi que par JenaKultur. Le pilotage et l'évaluation du contenu seront assurés par un comité consultatif dont les membres avec droit de vote seront les chefs de département compétents ainsi que des représentants de la scène indépendante et des experts techniques.
Agence d'utilisation intermédiaire - occuper les espaces vides de manière créative
À Iéna aussi, il existe encore des espaces vides qui ne sont pas adaptés à une utilisation commerciale ou à l'habitat. L'art et la culture trouvent leur place sur ces surfaces parfois petites et peu équipées. Depuis avril 2020, Blank, l'agence pour l'utilisation intermédiaire, a mis ces locaux vacants à la disposition de créateurs artistiques et culturels, d'associations et de jeunes entreprises. Les besoins en espace ont été déterminés avec les milieux créatifs et des concepts adaptés ont été convenus avec les propriétaires. L'accent a toujours été mis sur l'instauration d'un climat de confiance autour du thème de l'utilisation intermédiaire.
"Afin d'offrir aux créateurs d'Iéna l'espace nécessaire et d'accorder à ces locaux vacants l'attention requise, nous saluons la poursuite de l'agence d'utilisation intermédiaire au cours des prochaines années", déclare Dirk Lange, adjoint au développement urbain.
Le champ d'action complexe d'une représentation de la culture de nuit : concilier au lieu d'évincer
La vie nocturne fait partie intégrante de la culture urbaine - même dans une ville scientifique et estudiantine jeune et attractive comme Iéna. Mais avec l'utilisation croissante des espaces publics le soir et la nuit, les exigences en matière de sécurité, d'ordre et de cohabitation entre voisins augmentent également.
"Il est de notre devoir de veiller à ce que les conditions-cadres soient claires, afin que la vie nocturne reste possible sans mettre en danger les intérêts légitimes des riverains en matière de tranquillité. Les échanges intensifs de ces dernières années ont montré que nous pouvions désamorcer efficacement les conflits grâce à une approche structurée et modérée - néanmoins, équilibrer les intérêts restera une tâche exigeante à l'avenir", déclare le maire et adjoint à l'ordre public Benjamin Koppe.
La mise en place du groupe de pilotage "Paradies 21" en 2021 a constitué un jalon important dans ce processus, en raison des tensions récurrentes dans le parc Paradiespark, notamment au niveau de l'île du Moulin à gazon, du jeu de quilles et du Glashaus. Dans le cadre d'un processus de participation à grande échelle, accompagné scientifiquement, des représentants de l'administration, de la société urbaine et de la scène culturelle ont élaboré, dans cinq ateliers, des approches concrètes pour une meilleure gestion de l'utilisation nocturne de l'espace.
Le concept ainsi développé a abouti à la décision du conseil municipal de mettre en place une représentation de la culture nocturne. Celle-ci doit à l'avenir jouer le rôle d'interface de coordination - entre les organisateurs, les riverains, les autorités chargées de l'ordre public, l'administration et les groupes de la société civile.
"Ses tâches sont multiples : médiation dans les situations conflictuelles, promotion du dialogue, renforcement du sentiment subjectif de sécurité et soutien aux jeunes initiatives culturelles. La ville d'Iéna mise ainsi sur un équilibre entre liberté culturelle et gestion responsable - tout en sachant qu'il faut s'attendre à l'avenir aussi à de nouveaux défis qui exigent des réponses créatives et coordonnées", explique Koppe.
Renforcement structurel des offres en soirée
"En tant que ville universitaire, Iéna attire chaque année de nombreux jeunes, dont beaucoup quittent toutefois la ville à la fin de leurs études", explique Johannes Schleußner, responsable du service culturel. "Renforcer l'offre culturelle et gastronomique le soir et la nuit et offrir aux jeunes des possibilités de loisirs en plein air le soir peut rendre Iéna plus attrayante à long terme pour ce groupe de population. Pour cela, il est également important que les trottoirs ne soient pas relevés après 18 heures, mais que le centre-ville soit davantage animé - également la nuit - par les acteurs culturels et les visiteurs. Pour cela, il faut des interlocuteurs qui coordonnent et qui vont regrouper leurs compétences et leurs synergies au sein du bureau de la culture".
"La garantie du financement des projets existants de conseil culturel et de Blank, l'agence d'utilisation intermédiaire, ainsi que l'ajout du projet de représentation culturelle nocturne est une étape importante et le résultat d'un processus constructif et coopératif de tous les acteurs impliqués", déclare Jana Gründig, directrice adjointe de l'usine / directrice commerciale de JenaKultur. "En l'occurrence, la concentration de ces projets au sein d'un bureau culturel sous la responsabilité d'un seul organisme soutient la coopération au niveau du contenu et doit permettre, grâce à cette collaboration, d'obtenir le plus grand effet possible pour les nombreux acteurs culturels indépendants de la ville d'Iéna ainsi que pour les citoyennes et citoyens de la ville".