Le prix du courage civique est décerné à Fabian Klaus
Fabian Klaus a reçu le 22e prix du courage civil à l'hôtel de ville historique. En tant que journaliste (local), il observe les manifestations en Thuringe et s'expose ainsi de plus en plus au danger d'attaques, a-t-on expliqué dans l'exposé des motifs. Klaus fait régulièrement des reportages critiques sur des manifestations de droite ou d'idéologie conspirationniste dans toute la Thuringe. Il prend lui-même des risques non négligeables. Ces dernières années, la pression sur les journalistes locaux s'est considérablement accrue. Lui et ses collègues sont régulièrement victimes d'hostilité mais aussi de violence. C'est pourquoi son engagement en faveur d'une couverture médiatique aussi critique que possible est une contribution importante à la démocratie.
En tant que rédactrice en chef de la TLZ et compagne de longue date, Gerlinde Sommer a prononcé la laudatio. Le prix, doté de 1.000 euros, a été offert cette année par la Volksbank eG Gera-Jena-Rudolstadt, représentée ce soir-là par Falko Gaudig, membre du directoire.

Prix spécial pour les initiateurs du "Son des pierres d'achoppement".
Un prix spécial a été décerné à Klaus Wegener, au professeur Gerhard Paulus et à Till Noack en tant qu'initiateurs de l'action "Klang der Stolpersteine" (son des pierres d'achoppement) pour leur engagement continu et impressionnant. "Klang der Stolpersteine" est une action politico-artistique portée par plus de 400 artistes d'Iéna et des environs ainsi que par de nombreux bénévoles. Depuis 2017, l'action n'a cessé de se développer et compte parmi les rendez-vous les plus importants d'Iéna en termes de politique de la mémoire. Le 9 novembre, jour de la nuit du pogrom de 1938, de courts concerts et de petites performances sont organisés depuis 2017 dans de nombreux endroits de la ville. À une heure convenue, tous les artistes, auditeurs et passants chantent et jouent la même chanson à leurs endroits respectifs, répartis dans toute la ville. Il s'agit de "Dos Kelbl", une chanson en yiddish datant de 1940 ou 41, qui parle de la souffrance et de la soif de liberté.