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Faits concernant le logement communautaire Matthias-Domaschk-Straße 2

13.08.2025

Faits concernant l'hébergement collectif Matthias-Domaschk-Straße 2 : offre spéciale pour les personnes particulièrement vulnérables

Dans la Matthias-Domaschk-Straße 2 à Iéna-Neulobeda, la ville d'Iéna utilise un étage loué au sein d'une maison de soins comme hébergement collectif spécial. Il sert à l'hébergement de personnes réfugiées d'Ukraine ayant besoin de soins importants - dont des personnes gravement blessées pendant la guerre, des patients atteints de cancer et des personnes très âgées. La ville d'Iéna a créé une offre particulière dans ce domaine, car les réfugiés ukrainiens sont autorisés à vivre immédiatement dans leur propre logement, alors que dans de nombreuses autres villes, aucune place n'est réservée à ces personnes dans des logements collectifs.

Les personnes en bonne santé ne sont acceptées que si elles sont des proches ou, dans des cas exceptionnels, temporairement si elles n'ont pas d'autre logement. Plus de 90 % des personnes qui y vivent ont besoin de soins intensifs. En conséquence, le respect strict des normes d'hygiène en matière de soins est indispensable. Ces règles peuvent entraîner des restrictions sensibles pour les quelques résidents qui n'ont pas besoin de soins. Actuellement, 76 personnes vivent dans l'établissement, qui offre un maximum de 77 places.

Comme il existe une utilisation particulière de la maison de soins, l'inspection de la maison de soins et le service de santé ont exigé la présence d'un service de surveillance 24 heures sur 24 pour des raisons de protection contre les incendies et les infections. Celui-ci n'assure cependant pas la gestion de l'hébergement. Pour l'encadrement social, une assistante sociale est présente sur place les jours ouvrables pour conseiller et soutenir les résidents. Le logiciel d'interprétation "Lingatel" est utilisé lors de tous les entretiens afin de surmonter les barrières linguistiques et d'éviter les malentendus.


Lettre ouverte unilatérale sans vision d'ensemble

Le 11 août 2025, la ville d'Iéna a reçu une lettre ouverte de l'association "Lobeda Solidarisch", qui s'appuie sur les déclarations de quelques jeunes résidents de l'établissement. Ils y font notamment des reproches sur le comportement prétendument arbitraire des forces de sécurité, les contrôles inopinés des chambres, les restrictions en matière de cuisine, de fourniture de repas et le manque de soins médicaux.

Cette présentation ne reflète pas la situation globale de l'hébergement. La lettre contient de nombreuses informations erronées qui résultent probablement d'une méconnaissance de la situation particulière des personnes malades et dépendantes dans l'établissement. Les contrôles des chambres sont habituels - comme dans tous les hébergements collectifs - et sont en principe annoncés au préalable. Dans un environnement de maison de soins, il est en outre interdit, pour des raisons d'hygiène, de stocker des aliments dans les chambres afin d'éviter tout risque d'infestation par des parasites. Les repas sont fournis par un service de restauration complète dans l'établissement, pour lequel une contribution unique de 150 euros par personne et par mois est demandée. Des dispositions spéciales sont prévues pour les jeunes enfants de moins de 3 ans. Les régimes médicalement nécessaires sont pris en compte dans la mesure du possible, l'approvisionnement est assuré par la cuisine de la maison de repos. Il n'est pas possible de cuisiner soi-même, car les normes d'hygiène d'un environnement de soins doivent également être respectées.


Soutien du personnel et ouverture au dialogue

Toutes les normes et exigences légales relatives à l'hébergement des réfugiés sont respectées dans l'hébergement collectif - et même nettement dépassées dans de nombreux domaines. Il va de soi que des réunions et des discussions régulières sur la qualité ont lieu entre les collaborateurs compétents afin de continuer à développer cette offre particulière. Nos partenaires de réseau - comme la Société thuringienne contre le cancer - reflètent eux aussi régulièrement la bonne collaboration.

Les responsables du département des affaires sociales, de la santé, de l'immigration et du climat soutiennent le concept et les collaborateurs engagés du centre d'hébergement pour réfugiés.

La municipalité n'a pas connaissance d'une plainte adressée au maire concernant les reproches formulés dans la lettre ouverte. Les demandes individuelles de mise à disposition de logements sont examinées, mais la ville d'Iéna ne dispose pas de ses propres logements. Dans ces cas, il est fait référence aux entreprises de logement de la ville. Les personnes ayant fui l'Ukraine ont les mêmes possibilités de demander un logement que tous les habitants de la ville d'Iéna.

D'une manière générale, les plaintes sont toujours examinées avec soin par la ville d'Iéna et, en particulier, celles formulées dans la lettre sont prises très au sérieux. Des propositions de discussion ont été faites aux auteurs et aux initiatives de soutien afin de clarifier les questions en suspens et de dissiper les malentendus. Mardi (12.8.2025), le comité social a en outre été informé en détail de la situation particulière dans le logement. Mercredi matin (13.8.2025), le personnel du centre d'hébergement collectif a reçu une réponse d'une habitante qui se distançait expressément des déclarations de la lettre de plainte et remerciait chaleureusement pour la bonne prise en charge sur place.

La ville d'Iéna tient particulièrement à continuer à assurer l'offre dans la Matthias-Domaschk-Straße et à offrir le meilleur logement possible à tous les résidents.