Qu'est-ce qui rend les lieux plus sûrs du point de vue des citoyens ?

Iéna est considérée comme une ville sûre. C'est ce que confirment les citoyens, les visiteurs - et les statistiques. Cependant, certaines personnes ressentent un malaise à certains endroits d'Iéna. Le conseil municipal a donc chargé le maire d'identifier les zones d'Iéna où prédomine un sentiment de malaise ou d'anxiété, et de développer des mesures pour que ces lieux soient perçus à l'avenir comme plus sûrs et plus attrayants.

Afin d'obtenir une évaluation aussi complète que possible, la ville d'Iéna lance une enquête auprès des citoyens à partir du jeudi 1er février 2024, première étape de la mise en œuvre de la décision : au total, 10.000 citoyens d'Iéna sélectionnés au hasard recevront une lettre sur une période de quatre semaines. Dans ce courrier, les destinataires sont priés de participer à l'enquête en cliquant sur le lien https://jena.de/sicher et en saisissant un code d'accès. "La participation est bien entendu volontaire. Nous demandons toutefois à tous ceux qui recevront un courrier dans les prochaines semaines de participer à l'enquête. Plus il y aura de réponses, plus les conclusions que nous tirerons et que nous examinerons dans un processus ultérieur au sein de l'administration avec les acteurs concernés seront précises", explique Benjamin Koppe, responsable de la sécurité.

L'un des objectifs de l'enquête est d'abord d'identifier les lieux perçus comme peu sûrs. Mais on demande aussi des mesures et des propositions d'amélioration possibles : les citoyens souhaitent-ils par exemple plus d'éclairage dans certaines zones, une meilleure visibilité dans certaines zones - ou quelque chose de complètement différent ? On demande également ce qui rend les différents lieux beaux et attrayants pour les citoyens.

L'enquête auprès des citoyens est accompagnée par la chaire de statistique et d'économétrie de l'université Otto-Friedrich de Bamberg, qui évaluera les résultats de l'enquête à l'aide d'une méthode spéciale d'analyse des unités territoriales à petite échelle. Les réponses seront utilisées exclusivement sous forme anonyme, de sorte qu'elles ne pourront pas être attribuées à des personnes individuelles.

Selon le projet de résolution, après l'évaluation, les initiatives et les associations ainsi que les autorités de sécurité et les conseils de quartier seront impliqués dans les étapes suivantes afin de discuter des mesures possibles et de les mettre en œuvre si nécessaire. Après deux ou trois ans, il faudra vérifier dans quelle mesure ces mesures ont été efficaces.