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Rectification

12.12.2025

Plusieurs médias en ligne affirment à tort que la ville d'Iéna finance par des voies tortueuses un lieu de rencontre des milieux autonomes d'extrême gauche. Il s'agirait d'un montant de plus de 41.000 euros qui aurait été versé à cette fin sur une période de cinq ans.

L'affirmation selon laquelle la ville finance un lieu de rencontre pour les milieux extrémistes est fausse.

Il est exact que le montant mentionné a été versé à l'"atelier de jeunesse, d'action et de projet" (JAPS) entre 2020 et 2024. Sur l'ensemble de la période, ce montant a également servi à financer du matériel et des coûts de manifestations et de projets, de sorte que le lien avec le financement direct d'un local est construit. Même si ces subventions incluent des frais d'utilisation de locaux, elles servent les objectifs du travail des JAPS auprès des jeunes. L'affirmation selon laquelle l'"atelier de jeunesse, d'action et de projet" gère un lieu de rencontre pour des groupes extrémistes n'est pas étayée - même les articles mentionnés dans les médias en ligne se réfèrent uniquement à des connaisseurs du milieu non cités. Il semble important de préciser ici que les statuts du DJR s'appliquent à toutes les associations affiliées - on peut y lire : "Les membres du Demokratischer Jugendring Jena se reconnaissent dans l'ordre fondamental libéral et démocratique".

Ce qui est insoutenable, c'est l'affirmation selon laquelle les paiements seraient effectués par des voies tortueuses afin de les dissimuler. Il est exact que les fonds sont mis à disposition - comme dans d'autres communes - sur une base légale pour promouvoir le travail des associations de jeunesse. Les subventions sont versées sous forme de budget global au Demokratischer Jugendring e.V. (DJR) en tant qu'organisation faîtière pour les différentes associations membres. Ces associations couvrent un large éventail de domaines d'engagement des jeunes, que ce soit le sport, la musique, le modélisme, le travail religieux, les thèmes MINT ou les activités d'utilité publique. Le DJR dispose de ses propres organes et mécanismes de contrôle pour l'examen et le paiement des subventions. L'utilisation des fonds conformément à leur destination est en outre formellement contrôlée chaque année par la ville sur la base de justificatifs de comptabilisation des coûts.

L'affirmation selon laquelle la ville finance un lieu de rencontre pour les milieux extrémistes est donc inexacte.

Une remarque importante pour finir : le contrôle de l'utilisation des locaux n'est pas une tâche originelle du service de la jeunesse. Celui-ci n'est pas une autorité de surveillance qui contrôle le contenu ou le personnel d'une association d'aide à la jeunesse, mais s'engage à promouvoir la participation. L'auto-organisation politique des jeunes doit être respectée, même si les contenus sont controversés - tant qu'ils restent dans le cadre de la Constitution et qu'il n'y a pas d'indices d'activités dangereuses pour les jeunes ou pertinentes pour leur protection. Cela n'est pas le cas des liens actuels.